Enseignants et Recherche
Concernant l’apprentissage : une activité quotidienne, qui rend nos journées intéressantes et développe notre curiosité.
Et concernant la pédagogie : un échange, qui doit être stimulant, auquel on doit prendre du plaisir, et qui doit être guidé par la bienveillance, envers nous-même et envers les autres.
Le grand leader sud-africain de la lutte contre l’apartheid, Nelson Mandela, qui disait très justement : “je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends”.
Cette citation restitue bien le processus qu’est l’apprentissage. Elle nous incite à entreprendre, en nous rappelant qu’il n’y a d’apprentissages que dans l’action, et tord le cou à cette vision, assez malsaine, selon laquelle le fait de ne pas systématiquement tout réussir, du premier coup, devrait être vécu comme un échec.
“Orange mécanique”, de Stanley Kubrick, pour ce que l’apprentissage ne devrait surtout JAMAIS être.
Récemment, j’ai aussi beaucoup aimé la mini-série « Unorthodox ». L’héroïne y suit son désir, saisit son courage à deux mains, et chemin faisant, elle apprend à se construire une nouvelle vie, qui conviendra à ce qu’elle a l’intuition de pouvoir devenir. La série met l’accent à la fois sur la responsabilité individuelle qui est la nôtre, et sur la nécessité d’accepter d’être aidé.
La manière dont la passion pour un sujet, tout comme l’ennui, sont contagieux.
Développer des enseignements concrets, basés sur des cas d’entreprises dans le domaine de l’environnement et de l’énergie, et systématiquement mettre les étudiants en situation, dans la peau des futurs professionnels qu’ils seront bientôt.
Dans l’action !
La mise en situation, car il n’y a rien de pire qu’un savoir dont on ne comprend pas l’intérêt !
C’était un article d’Aurélien Acquier et de Franck Aggeri, en date de 2007. Son titre, “une généalogie de la pensée managériale sur la RSE”, m’avait intrigué. En le lisant, j’avais trouvé absolument passionnant de comprendre comment, pourquoi, et qui avait commencé à imaginer que les entreprises pouvaient avoir un rôle, environnemental et social, au-delà de la simple création de valeur économique.
Mon premier article ! Comprendre à qui on parle, quels sont les attendus, et les codes à s’approprier, est toujours un processus ! Au quotidien, j’essayais de développer de nouveaux business, en lien avec le recyclage et la réparation de véhicules à partir de pièces d’occasion réemployées, dans différents pays où Renault était implanté.
Un an et demi plus tard, cette recherche-intervention s’est transformée en un très bel article sur les business models circulaires, qui décrit la manière dont les entreprises peuvent créer et capter de la valeur au travers d’activités plus respectueuses de la Nature.
Gabriel Zucman. C’est un chercheur français, qui travaille à l’Université de Californie à Berkeley, et a récemment publié « the hidden wealth of nations ». Il y expose un travail passionnant, sur la manière dont les techniques comptables sont utilisées par de nombreuses entreprises multinationales afin d’extraire leurs profits de pays comme la France, l’Allemagne, ou les Etats-Unis, où le niveau de taxation est élevé, et de les transférer vers des paradis fiscaux. Au-delà des processus en jeu, il décrit bien les effets que ces pratiques ont sur nos Etats-nations.
Rémi Beulque, Franck Aggeri, Fabrice Abraham et Stéphane Morel, « Business models circulaires : vers une création et captation de valeur pérenne ? Les enseignements du recyclage et de la réutilisation automobiles », Finance Contrôle Stratégie [En ligne], NS-1 | 2018, mis en ligne le 04 mai 2018, consulté le 17 septembre 2021. URL : http://journals.openedition.org/fcs/2081
Economie circulaire – transition énergétique – enjeux financiers et financement de la transition écologique – finance durable
En voici deux.
« Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles ». Oscar Wilde
« On ne s’arrête pas de jouer parce qu’on devient vieux ; on devient vieux parce qu’on s’arrête de jouer ». George Bernard Shaw